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Lettre n° 4 - Mai 2008
Maintenant, il faut agir !
La déclaration pour « une alternative à gauche » lancée par Politis est tout sauf banale. Bien sur on pourrait penser avoir à faire à la énième mouture d’un appel ne dépassant pas le stade du coup d’épée dans l’eau. Mais plusieurs éléments tranchent singulièrement avec le train-train habituel :

 L’ampleur du rassemblement d’abord : de Jean-Claude Gayssot (communiste) à Paul Ariés (partisan de la décroissance) en passant par Marc Dolez (député PS) et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel écologiste et alternatif.
 La modestie de son propos ensuite. Plutôt que de se fixer des objectifs très ambitieux mais peu crédibles à court terme, il ne s’agit « que » de bâtir un cadre d’action et de débat.

 Les avancées thématiques enfin. Certes on peut regretter le manque de diversité (genre ou âge) des 55 premiers signataires, comme certaines lacunes du texte (l’absence de référence au nucléaire), mais il n’a pas pour objectif de dessiner, en quelques phrases, les grandes lignes d’un programme. L’appel à une politique « qui conjugue urgence sociale, urgence démocratique et urgence écologique », « qui milite pour un nouveau mode de production et de consommation, soutenable et respectueux des équilibres écologiques », ne peut nous laisser indifférents.

Cette initiative peut être un coup d’arrêt au découragement et à la dispersion illustrés par les échecs électoraux de 2007. Ce n’est qu’un premier pas, il faut continuer !

Rien ne sera possible sans bousculer les appareils de la gauche et de l’écologie qui, empêtrés dans la défense de leurs intérêts de boutique, ne menacent en rien la domination actuelle du libéralisme. Leur dépassement paraît souhaitable, même s’il n’est pas question de passer par pertes et profits le capital humain et politique dont ils peuvent toujours bénéficier.
Faire du neuf, c’est aussi faire progresser des synthèses indispensables. Continuer d’accompagner la marche des militants de la gauche « historique » vers la prise en compte des problématiques écologistes, puisque ce qui est souhaitable pour tous suppose aussi le respect de tous.
Au fur et à mesure des convergences réalisées sur le terrain et dans le projet nous serons mieux à même d’avancer non pas en théorie, mais dans la réalité, vers une nouvelle force politique.
Ce sont ces axes de travail qui vont mobiliser « Ecologie Solidaire » dans les mois qui viennent, avec la préparation du rendez-vous national annoncé pour la rentrée.

Pour signer l’appel www.appel-a-gauche.org.


La politique des leurres
Ces dernières semaines, la presse s’est faite l’écho d’un appel à une candidature tricéphale "Cohn-Bendit-Hulot-Bové" pour les prochaines élections européennes. Portée par bon nombre de responsables Verts, cette proposition pourrait sembler, au premier abord, séduisante. Qui n’a pas rêvé, un court instant, de l’union "sacrée" de tous les écologistes, le leader de 68 flanqué de deux nouveaux acolytes - Hulot le charismatique présentateur TV , Bové l’ancien et non moins charismatique porte parole de la Confédération Paysanne ? Pro européen et pro TCE, altermondialiste, anti TCE, écologiste, fédéraliste... tout ce joli monde vibrionnant à la recherche de sa boussole.
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Pétrole : quand la crise écologique impacte la crise sociale
L’explosion du prix du baril du pétrole (139 dollars le baril à ce jour) n’est pas un phénomène conjoncturel, c’est une tendance permanente et lourde, même s’il peut y avoir momentanément quelques tassements à des moments de moindre demande. Cette hausse des prix se répercute forcément sur le prix des carburants donc des déplacements, de l’énergie donc du chauffage et sur le prix de tous les produits nécessitant beaucoup d’énergie pour leur production ou incluant des dérivés du pétrole (industrie du plastique ou des cosmétiques par exemple).
Les réponses ne peuvent être l’augmentation des salaires ou la baisse des prix du pétrole. La première parce que cela ferait entrer dans une spirale sans fin derrière des prix dont la courbe de long terme ne peut être qu’ascendante, la deuxième parce qu’elle est utopique face à une matière première en diminution.
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Modernisation des institutions : une démocratie morcelée
En France, l’heure est à la modernisation des institutions ! Plusieurs propositions circulent, focalisées sur le partage respectif des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Mais rien de vraiment probant sur la démocratie : en particulier, l’extension du droit de vote à tous les résidents est absente du projet rendu public.
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Débat Déroute à l’italienne
A la suite de l’article sur les élections en Italie, une réaction de Stéphane Sitbon-Gomez, et la réponse de Jean-Pierre Lemaire.


Le rebond
Je voudrais revenir sur l’article de Jean-Pierre Lemaire Déroute à l’Italienne.... L’échec de la coalition Arc-En-Ciel pose à beaucoup d’entre nous des questions. Elle remet en cause de nombreuses certitudes établies au cours des dernières années. Alors que certains voulaient y voir un modèle de coalition transposable dans d’autres pays européens, nous sommes aujourd’hui confrontés aux limites de cette configuration.
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A propos des questions soulevées
Stéphane Sitbon évoque des questions complexes sur lesquelles il est utile de revenir même si elles sont difficiles à traiter en quelques mots. D’abord la situation de la gauche radicale (et/ou verte) ne se réduit pas aux échecs espagnols ou italiens qui font même figure d’exceptions dans le panorama européen. Si l’on connait bien maintenant l’émergence de "Die Linke" chez nos voisins allemands, c’est le "Parti Socialiste" hollandais (16,6%) qui détient le record.
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Fac Verte, l’écologie universitaire
Une contribution de Gaël Roustan
L’écologie politique devient syndicale et agit à l’université
Née en 2003, à l’issu du contre-G8 d’Evian, Fac Verte est le réseau universitaire de tous les écologistes. Associative et syndicale, elle s’est progressivement imposée comme la cinquième force étudiante, notamment au sein des Centres Régionaux des Oeuvres Universitaires et Scolaires. Elle a aussi de nombreux élus dans les Conseils centraux des Universités. Sur le terrain, c’est un engagement sans faille aux côtés des étudiants sans-papiers, ce sont des projets d’AMAP, la réalisation d’audits énergétiques sur des bâtiments universitaires, la proposition d’une indemnité universelle de formation, etc.
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