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Lettre n° 5 - Juin 2008
La méthode Sarkozy
Main mise sur l’audiovisuel public, allongement de la durée du travail, du nombre d’années de cotisation retraite, suppression de postes dans l’Education Nationale, fermetures d’hôpitaux, de tribunaux.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Nicolas Sarkozy tient ses promesses de rupture avec le modèle social français de l’après-guerre et les dernières conquêtes démocratiques de la gauche. A travers la concentration du pouvoir à l’Elysée, il s’agit d’imposer de manière autoritaire un néo-libéralisme à l’anglo-saxonne.

La méthode est maintenant bien rodée. Il lance un ballon d’essai comme la remise en cause de la prise en charge à 100% des ALD, on étudie les réactions et après un éventuel repli, entre en scène l’artillerie lourde des journalistes, intellectuels et commentateurs à la solde du pouvoir et des puissances d’argent. A charge pour eux d’expliquer sur les ondes, matin, midi et soir, la doxa libérale : les fonctionnaires sont des parasites, les chômeurs sont des feignants (comme les profs), les charges sont trop lourdes, etc. Une fois le travail fait, le fruit est mûr et les résistances insuffisantes pour s’opposer avec succès aux contre-réformes de la droite.
Bien sûr le développement durable et le respect de l’environnement sont toujours évoqués pour justifier des mesures toujours plus anti-écologistes (EPR, baisse des péages pour les camions, OGM...).

Face à cette offensive, la gauche et les écologistes sont pour l’instant impuissants. Le Parti socialiste est englué dans la préparation de son congrès et dans ses problèmes de leadership et les petites formations surtout préoccupées de la survie de leur appareil. Un dialogue de sourds s’installe entre un Parti socialiste ancré dans le social-libéralisme et un regroupement autour d’Olivier Besancenot campant sur le refus de toute alliance destinée à battre la droite.

Dans ces conditions Nicolas Sarkozy a encore de beaux jours devant lui sauf si à travers des initiatives comme l’appel de Politis, ou la relance d’une action syndicale unifiée et globale nous arrivons à faire avancer une alternative à gauche, qui devra aussi être vraiment écologiste.


Les raisons de notre engagement autour de l’appel de Politis
Une tribune de Martine Billard dans Politis.
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Du « ni-ni » au « ou-ou »
Lorsque Les Verts ont décidé en 1994 d’ancrer leur conception de l’écologie politique à gauche dans le paysage politique traditionnel, ils ont ainsi symboliquement marqué l’aspect social de l’écologie politique. En effet, si ce qui fait l’originalité des Verts dans le paysage politique est la remise en cause du productivisme qui est effectivement prôné et défendu aussi bien à gauche qu’à droite (ce qui motivait entre autres la démarche du « ni-ni » qui avait prévalu jusque là), force est de constater par exemple que ce sont les populations les plus socialement faibles et précaires qui sont le plus fortement et dangereusement touchées par les problèmes d’environnement.
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NPA : histoire d’une mystification
Depuis l’élection présidentielle tout semble réussir à la LCR. Son porte-parole est omniprésent dans les médias comme en témoigne la consécration obtenue sur le divan de Michel Drucker. Sa cote de popularité est au zénith dans les sondages où il talonne les figures de proue de la gauche classique Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Et même, honneur suprême, il fait l’objet d’un groupe de travail spécialement réuni pour le contrer par un PS inquiet réduit à mobiliser ses spécialistes es trotskisme patentés : Julien Dray et Jean-Cristophe Cambadélis..
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Honte à l’Europe-forteresse
Le 19 juin, le ministre M. Hortefeux parade : presque 30000 expulsions en un an, 80% d’augmentation. Trois jours plus tard la réalité de la politique gouvernementale incendie le Centre de Rétention Administrative de Vincennes
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Quand tout le monde parle d’écologie, faut-il s’en inquiéter ?
Face à cette situation, les Verts ont deux réactions : on nous pique notre fonds de commerce ou il n’y a que les Verts qui en parlent bien.
Ces deux réactions me semblent absurdes. En effet, il est positif qu’enfin toutes les forces politiques et les acteurs économiques se préoccupent des conséquences des activités humaines sur la planète. Il n’est même que trop temps qu’ils prennent enfin conscience de la situation. Il faut dire qu’autant il est facile de ne pas voir un moineau, autant quand un paon fait la roue devant vous il est difficile de l’ignorer.
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Europe
Deux réactions au référendum en Irlande


Europe : quel combat ?
Le résultat du récent référendum en Irlande est présenté soit comme une catastrophe, par les défenseurs du traité de Lisbonne, souvent nostalgiques de feu le TCE, soit comme une victoire de la démocratie par les hérauts de l’ex-peuple du « non ». Même si je me sens un peu plus proche des premiers, je ne partage au fond l’analyse ni des uns, ni des autres. Le vote des Irlandais n’est ni une catastrophe, ni une victoire, c’est un symptôme.
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Le non de ces verts Irlandais
Une fois de plus un peuple européen directement consulté a dit non à un texte qui lui propose de s’engager sur un chemin dont il devine les pièges. Pas plus que les Néerlandais ou que les Français, les Irlandais n’ont dit non à l’Europe.
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