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Lettre n° 7 - Octobre 2008
Pendant la crise, la casse des droits sociaux continue !
Rien n’arrête le gouvernement de Sarkozy, et ses grands discours sur la réforme du capitalisme ne visent pas à renoncer à la dérégulation du marché du travail. Pour gagner plus, travailler plus, mais surtout pas que chacun contribue en fonction de ses moyens.
Ainsi les débats sur la loi de finances et sur le budget de la sécurité sociale, n’ont pas montré d’inflexion : pas question de revenir sur le bouclier fiscal, pas question de faire contribuer les revenus du capital comme les revenus du travail. Les niches fiscales et sociales ont encore de beaux jours devant elles. L’UMP a même trouvé le moyen d’en créer une nouvelle pour les investissements en Afrique. Quant aux parachutes dorés, il faudra toucher plus d’un million d’euros, soit qutre-vingt-dix ans de SMIC, pour être taxé dès le premier euro.
Mais si le capital n’a pas grand chose à craindre de Sarkozy et sa majorité UMP, on ne peut pas en dire autant des salariés. D’un côté une petite augmentation du minimum vieillesse uniquement pour les personnes seules et qui risque d’être en partie mangée par l’inflation, de l’autre l’exclusion de salariés de la majoration de la retraite minimum versée par les caisses de retraite. Et tant pis pour ceux qui auront été trop longtemps au chômage ou pour les femmes qui auront pris un congé parental. Ce sont déjà les femmes qui sont le plus réduite à ce minimum (une femme sur deux) mais dorénavant, elles verront encore leur retraite baissée si elles vivent en couple. On marche sur la tête : avec plusieurs des réformes introduites dans ce budget de la sécu, mieux vaut divorcer !
Enfin, sans négociation avec les partenaires sociaux, le gouvernement vient d’autoriser le travail jusqu’à 70 ans sans condition et sans limite. Comme pour les heures supplémentaires, on a d’abord eu un matraquage médiatique sur les pauvres salariés qui peuvent pas continuer à travailler après 65 ans, puis une première loi l’autorisant sous conditions, maintenant c’est sans condition. Gageons que dans quelque temps, le gouvernement passera à la phase finale comme pour la semaine de travail autorisée maintenant jusqu’à 48 heures. Il nous expliquera qu’il n’est pas juste qu’un salarié prenne sa retraite à 65 ans alors qu’il est encore en état de travailler et qu’il n’a pas ses 41 ans de cotisation. Et l’âge pour percevoir une retraite à taux plein sera repoussée à 70 ans. Et si cela concernera tous les salariés qui auront eu une carrière professionnelle hachée, ce sera encore les femmes qui trinqueront le plus.
Comme en matière environnementale, les mesures économiques et sociales envisagées par le gouvernement ne visent pas répondre aux urgences des crises actuelles mais à agraver les conditions de vie du plus grand nombre.

D’une crise à l’autre
Tandis que l’attention des médias et de l’opinion est tournée autour de la crise bancaire et financière mondiale, une « autre » crise, planétaire, elle aussi, continue à se développer lentement loin des regards et des pulsions frénétiques des places boursières.
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Quelle réponse à la crise ? Une économie écologique
Que faire, si l’on est économiste et que vos amis politiques vous demandent des réponses à la crise ? Expliquer d’abord que l’économie, qui s’occupe de la production, de la répartition et de la consommation des marchandises est une science humaine, basée sur des valeurs sociales et politiques. Et donc que nos réponses doivent partir d’un certain point de vue, celui d’une économie écologique et solidaire.
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Retour de Bolivie
De retour d’un voyage du 25 septembre au 1er octobre, je faisais part de mes inquiétudes dans un article pour Politis. Le vote du congrès le 21 octobre permettant de soumettre à référendum le projet de nouvelle constitution est une victoire indéniable d’Evo Morales, et ce après des mois de tensions y compris violentes et des semaines de négociation.
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Sauver Bové ?
Il n’est peut-être pas trop tard
Les élections européennes de 2009 auraient pu être l’occasion de faire apparaître une force de transformation écologique et sociale dans le paysage politique. C’est la position que défendent certains des signataires de l’appel de Politis.
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La réponse est entre nos mains
La question essentielle aujourd’hui en politique est de savoir comment peser sur la réalité pour la transformer radicalement. Est-ce être plus près de la réalité que de se contenter de la « décrier » comme le fait si bien Besancenot ?
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Une transformation qui boite
La « transformation écologique et sociale » lancée autour de la liste Europe Ecologie me paraît relever d’un élargissement très limité de la mouvance écologique. Pour le moment au moins.
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Note de lecture
Des images et des bombes : société du spectacle et néolibéralisme militaire
Du collectif Retort vient de paraître, dans sa traduction française, Des Images et des bombes, un essai proposant une lecture de la conjoncture politique actuelle à travers le prisme de trois questions.
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Tourisme : voyage au bout de l’enfer capitaliste ?
Dans son Manuel de l’antitourisme, Rodolph Christin, avec un excellent sens de la formule, analyse de manière documentée les dégâts de la mondialisation capitaliste à travers la lorgnette du tourisme.
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