La « Fédération pour une alternative écologique et sociale » a été portée sur les fonds baptismaux avant les vacances de Noël. Sur son berceau en guise de fées se sont penché des Communistes Unitaires, des Alternatifs et des écologistes de tout poils.
Dans un contexte de crise profonde de perspectives à gauche, il s’agit d’opérer un premier regroupement qui en appelle d’autres pour enfin créer du neuf et dépasser des appareils bien vermoulus. D’ores et déjà la fédération pourrait compter sur plusieurs milliers de militants, de nombreux élus locaux et plusieurs parlementaires. La méthode de rassemblement est originale. Il s’agit d’avancer en marchant, c’est à dire ne ne pas attendre la mise en place d’un corpus théorique achevé pour commencer à travailler ensemble. Chacun vient avec ses traditions et sa culture en s’efforçant de dégager ce qui fait consensus et produit du « commun ». Le contraire d’une construction par en haut ou quelques « sauveurs suprêmes » invitent les masses a se rallier. Le pluralisme est donc une donnée permanente qui fait sens pour l’avenir en étant persuadé qu’il n’y aura pas d’émergence d’une force significative si elle n’est pas capable de reprendre le meilleur par exemple des apports de l’écologie politique comme des courants autogestionnaires ou de ce qu’a pu représenter un communisme comme projet d’émancipation.
Pour nous la prise en compte de la « révolution écologique » par nos partenaires est la meilleure preuve des bouleversements en cours sur la scène politique de 2OO9.

Réunion nationale
Les 6 et 7 février se dérouleront un meeting national centré sur les questions internationales et européennes avec la présence de partenaires grecs et allemands et sans doute un(e) représentants de l’autorité palestinienne, et le lendemain une première rencontre nationale (meeting à Montreuil, salle Marcel Dufriche, Rencontre à l’Université de Saint-Denis).