En cette nouvelle année - pour laquelle Ecologie solidaire nous souhaite que la spirale de l’échec, dans laquelle s’enfonce le monde, parte dans l’autre sens - force est de reconnaître que les signes sont sombres. C’est sans doute aussi ce qui explique la sortie tardive de cette lettre, qui couvre deux mois.
La crise financière, dont pâtissent d’abord les plus fragiles, la guerre insuportable menée par Israël, les attaques incessantes contre les services publics (écoles, hôpitaux...) et les libertés (embastillés de Tarnac...), les motifs d’indignation et de luttes ne cessent de proliférer.
Face à ces urgences, comment réagir ? Comment choisir les priorités ? Quelles actions privilégier ? C’est le dilemne auquel sont confrontés touTEs les militantEs, devant la multiplication des luttes à mener pour résister aux attaques contre tous les droits (environnement, sociaux, démocratiques, bref humains).
En France, la plupart des partis politiques de gauche ont tenu congrès. Même si des évolutions peuvent être constatées, ils ne paraissent pas en mesure de répondre aux enjeux du moment. La préparation des élections européennes en est un nouveau symptome, où l’écologie tente de s’ériger en valeur rassembleuse dans une union sans contenu politique. Mais le reste de la gauche n’est pas plus porteur, perdu soit dans ses divisions, soit dans un rappel stérile à des valeurs insuffisantes, soit dans la seule cuisine politicienne.
Ecologie solidaire va continuer, dans les mois qui viennent, à agir pour que se regroupent les forces qui défendent les valeurs de l’écologie et de la solidarité, pour que s’élabore une alternative écologique, sociale et démocratique crédible et radicale.

La campagne des Européennes n’a pas fini de nous renvoyer en miroir nos propres tergiversations. Comment analyser cette difficile recomposition de la gauche de la gauche où les contradictions internes n’épargnent ni les partis ni les individus ? Si les positionnements idéologiques étaient clairement répartis entre les frontières que constituent les organisations politiques, le rassemblement serait beaucoup plus simple car il est toujours possible d’assembler des morceaux homogènes.
Lire la suite...

La « Fédération pour une alternative écologique et sociale » a été portée sur les fonds baptismaux avant les vacances de Noël. Sur son berceau en guise de fées se sont penché des Communistes Unitaires, des Alternatifs et des écologistes de tout poils.
Lire la suite...

Pour beaucoup de militants extérieurs aux Verts, le simple fait que Daniel Cohn-Bendit soit la vedette affichée de cette liste suffit pour eux à en faire une liste écolo-libérale. Certes Dany est capable de tout et s’est déjà fait remarqué par ses appels du pied au Modem au moment des présidentielles et plus récemment par ceux en direction de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de Sarkozy.
Lire la suite...

Le Thor, commune de 7500 habitants du Vaucluse, s’est déclarée « sans OGM » par une délibération du 20 mai 2008. Un arrêté du maire, Jacques Olivier, a amené la pose symbolique d’un panneau l’annonçant le 4 octobre. Cette décision est motivée par la présence de nombreux agriculteurs bio sur la commune, de vins AOC et d’une zone Natura 2000, qui seraient tous menacés par la culture d’OGM.
Saisi par le Préfet, le Tribunal administratif de Nîmes, dans un jugement au fond, a validé la décision municipale le 5 décembre. Il a estimé que la commune était fondée à agir sur cette question, qui a un impact sur la santé et l’environnement. C’est une première victoire.
Voir le site de la ville

En ce mois de janvier, des centaines de milliers de manifestants disent leur horreur des massacres qui se répètent en Palestine. Un blocus inhumain a poussé la population de la Bande de Gaza à la limite de la survie. Les bombardements de l’armée israélienne font des centaines de morts et des milliers de blessés.
Lire la suite...

Sans surprise, le sommet du G20 à Washington qui devait jeter les bases d’un nouveau Bretton Woods, a accouché d’une souris. Ce résultat était prévisible tant il aurait fallu s’attaquer, non seulement à la suprématie des Etats-Unis sur le système financier international mais aux fondamentaux du capitalisme financiarisé : la libre circulation des capitaux, la titrisation, l’existence des paradis fiscaux, l’innovation financière ou les marchés de gré à gré...
Lire la suite...

Parmi les nombreux ouvrages sur la crise, publiés ces dernières semaines, le dernier essai de M. Aglietta permet de décrypter une partie des mécanismes en jeu et propose quelques solutions de court et de moyen termes.
Lire la suite...